S'organiser : batch cooking, slow cooking, flexitarisme... et si c'était pour moi ?

il y a 5 ans dans Mieux comprendre

Même si l'amour de la cuisine (et de toute la vaisselle qui va avec) est un atout indiscutable pour bien vivre la routine quotidienne des repas, nous sommes tous intéressés par quelques astuces d'organisation. La tendance du "batch cooking" (que l'on pourrait traduire par "cuisine en série, en masse") apporte une réponse à ce besoin de gain de temps et d'efficacité. Le "slow cooking" quant à lui consiste à faire mijoter de bons petits plats dont il reste toujours quelques chose, qui sera encore meilleur une fois réchauffé.

Potimarron vous aide à vous organiser, vous verrez, "c'est pas sorcier". Pensez à faire un tour dans la catégorie "Panier recette" pour piocher un tas d'idées de bons petits plats. Rendez-vous en fin d'article pour davantage d'exemples.

Le constat

Je parle souvent de l'organisation de la vie domestique avec mes amis. Ca ne fait pas rêver, mais quand on a une famille et que l'on doit nourrir de manière variée et équilibrée un mari, trois enfants dont un bébé, quand on doit faire différents "services" et qu'en plus on adore recevoir ses amis et se mettre des petits challenges culinaires personnels (alors que personne ne nous demande rien)...

Eh bien on est toujours preneur des astuces des autres. Viennent se greffer à tout cela le travail, l'optimisation des courses (ouf, Potimarron est là !), les imprévus divers et variés, les goûts des uns et des autres, le souci de ne pas gaspiller, l'éducation à de nouvelles saveurs (complètement antinomique avec la préoccupation précédente), j'en passe. On court, on court et ça se termine toujours avec la même rengaine : "J'ai pas le temps, on mange toujours la même chose".

"Cuisiner", ça veut dire quoi finalement ?

Au cours de ces discussions, combien de fois ai-je entendu cette conclusion désespérante : "Ah ouais, mais toi tu cuisines..." ? Certes. Enfin là c'est samedi soir et j'ai passé deux jours à cuisiner ce repas. Dois-je avouer à mes invités, quitte à les décevoir, que chez nous ce n'est pas tous les jours "rôti basse température, légumes farcis et pavlova" ?

Et pourtant nous arrivons (enfin je crois) à manger de manière variée, équilibrée et saine. Ca demande une certaine anticipation, dont vous êtes déjà familier si vous commandez chez Potimarron.

En tous cas, le Graal, c'est de différencier le quotidien et le festif, la semaine et le week-end. C'est alors que l'évidence vous apparaîtra pour vous sauver la mise : cuisiner soi-même ne veut pas dire passer des heures à bidouiller des plats invraisemblables. Privilégiez la simplicité.

Des solutions pour mieux vivre dans sa cuisine (et ailleurs)

Le batch cooking est là pour vous aider. Ce nouveau meilleur ami, que vous pratiquez peut-être déjà sans le savoir, vous permet d'avoir sous la main plein de choses déjà prêtes à être utilisées.

Concrètement, comment cela se passe-t-il ?

Il s'agit de mobiliser une ou deux plages horaires dans la semaine pour cuisiner en vue de vos différents repas. Attention, je ne parle pas d'élaborer des plats de A à Z, ni de faire des choses compliquées, au contraire. Vous pouvez laver, découper et faire cuire vos légumes frais, faire cuire des lentilles (astuces ici), du riz, un gratin de pommes de terre, du riz au lait ou de la mousse au chocolat pour le gouter de vos enfants, faire cuire un rôti (ici ou là) à manger froid. Ensuite on met tout dans des contenants adaptés et on range ça bien joliment. 

Triple bénéfice :

1. Il n'y a plus qu'à piocher dans le frigo,
2. Votre frigo est beaucoup mieux rangé! Rien de pire que de devoir faire rentrer un chou fleur, une botte de poireaux, des apserges hyper fragiles et un poulet,
3. Vous pouvez faire autre chose !

Vous casez ce moment organisation quand ça vous arrange, et comme la vie est bien faite, Potimarron vous livre en fin de semaine. Vous pouvez vous y mettre sur-le-champ si le coeur vous en dit.

Je vous invite vraiment à tester ça , sans forcément en faire un passage obligé. Si vous y arrivez une fois de temps en temps vous constaterez que c'est déjà très satisfaisant.

Le week-end vous avez plus de temps et c'est le moment de combiner avec le slow cooking. Si vous préparez un pot-au-feu, un tajine, de la soupe (soupe épicée de lentilles et butternut, velouté de chou-fleur au curry, velouté de pois cassés), prévoyez une plus grosse quantité et gardez le surplus pour la semaine. Vous profiterez bien mieux de votre plat a posteriori (perso quand je reçois, une fois le repas sur la table, j'ai plutôt envie de tout autre chose !). Essayez nos recettes mijotées qui sont encore meilleures réchauffées : le boeuf bourguignon, la joue de boeuf aux carottes, la blanquette de veau, l'osso bucco, les cocos de Paimpol mijotés.

Le cas particulier de la viande

Petite parenthèse concernant la viande, dont on entend dire que c'est un luxe, que ça coûte cher, etc... Il est vrai que si l'on veut de la viande de qualité, élevée dans de bonnes conditions, il faut y mettre un certain prix. Mais n'oublions pas que les protéines animales n'ont pas à être présentes à chacun de nos repas.  Plutot que d'acheter 8 fois de la viande à 4 euros, autant acheter 4 fois de la viande à 8 euros ou 2 fois de la viande à 16 euros. On aura toujours dépensé 32 euros mais on se sera fait vraiment plaisir. Cette nouvelle tendance de consommation, visant à manger des protéines animales de bonne qualité à des fréquence splus espacées, c'est le flexitarisme.

Pour conclure, il n'y a pas besoin d'être un cordon bleu pour s'alimenter de manière variée, colorée et goûteuse. Faites la part belle au frais, aux produits de saison, aux herbes et aux épices. Essayez d'anticiper un peu vos plats pour la semaine en restant simple, et de dégager deux plages horaires pour préparer le terrain. Levez le pied sur la viande, en particulier le soir, et gardez vos sous pour vous offrir de belles pièces. Si vous glissez progressivement vrs ce type d'organisation (ou le faites d'ores et déjà) n'hésitez pas à nous partager vos expériences, ça nous intéresse toujours !

Mémo : ce que je peux préparer à l'avance

• Crudités : laver et éplucher des radis, laver et essorer la salade. Je ne râpe jamais les carottes à l'avance afin de préserver les vitamines. De même pour les concombres.
• Féculents : cuire du riz, des pâtes, du boulghour. Penser à varier les plaisir, et pourquoi pas à découvrir le délicieux riz venere au goût torréfié et profond.
• Légumineuses : cuire des lentilles, des pois chiches, faire un velouté de pois cassés.
• Viande : faire cuire un rôti (reportez-vous à notre guide de cuisson des viandes), faire un tajine ou un pot-au-feu, une blanquette, préparer des blancs de poulets juste grillés avec du thym et du poivre.
• Légumes : faire une ratatouille, différents légumes rôtis longtemps au four avec de l'huile d'olive, cuire des brocolis ou du chou-fleur.
• Fond de frigo : chaque semaine je prépare un grand bocal de sauce tomates maison, que j'utilise pour les pâtes, les courgettes ou la pizza maison. 
• Congélateur : des sablés, une pâte à tarte. Si vous avez un peu de temps et que vous aimez cela, certaines pâtisseries se congèlent très bien crues. Et vous serez ravi(e) de ressortir vos sablés prêts à cuire le moment venu.
• Petit-déj : le fameux granola maison, on y met ce qu'on veut et du coup... et bah on sait ce qu'il y a dedans! Exit les boîtes... En saison laissez-vous tenter par l'aventure des confitures, inégalables.